Comprendre le parc comme réserve naturelle

Les plantes et animaux évoluent dans un réseau qui leur est propre. Pour survivre en milieu urbain, ces espèces doivent pouvoir se déplacer, ne serait-ce que pour se nourrir mais également pour se reproduire en favorisant un brassage génétique indispensable à son maintien. Ainsi, des corridors biologiques (rives lacustres, cordons boisés, talus le long des voies ferrées, etc.) permettent aux espèces de passer d’un réservoir biologique à l’autre (forêts, cours d’eau, parcelles agricoles, embouchures de cours d’eau, etc.) et garantissent la richesse de l’écosystème urbain.​



Issu de : Réseau écologique urbain, guide de recommandations "Pourquoi et comment inviter la nature dans la ville". Dessin: Ambroise Héritier

Naturellement, toutes les espèces ne vivent pas dans le même milieu et cette diversité a conduit à un découpage du territoire urbain lausannois en 7 sous-réseaux écologiques.

  • Le sous-réseau forestier
  • Le sous-réseau des milieux humides
  • Le sous-réseau des milieux secs
  • Le sous-réseau des milieux agricoles avec la flore adventrice et rudérale
  • Le sous-réseau des milieux agricoles avec les arbres fruitiers
  • Le sous-réseau des sites construits
  • Les secteurs à vocations multiples

Le parc archéologique de Vidy se trouve dans une zone particulière faisant partie du sous-réseau des milieux secs. Ce dernier se caractérise par des prairies sèches orientées au sud, aux fleurs multicolores et aux sols pauvres en nutriments et également par des zones de gazon fleuri. Dans ce milieu s’épanouissent une multitude d’invertébrés, de micromammifères, d’oiseaux, de reptiles et jusqu’à 200 espèces différentes de plantes.



Carte des réseaux écologiques issue de : Réseau écologique urbain, guide de recommandations "Pourquoi et comment inviter la nature dans la ville". Dessin: Ambroise Héritier